La radio LA GRANDE MUSIQUE était aux premières loges de cette représentation exceptionnelle salle Gaveau. Christophe Barbier a réalisé un coup de maître avec sa pièce dédiée à Mozart, un spectacle plein de talent et d'humour qui nous plonge dans un univers enchanté. Dans son rôle, il incarne avec brio et malice le diplomate Von Nissen, fervent admirateur de Mozart et de sa musique, tout en étant éperdument attiré par la divine soprane Pauline Courtin. Celle-ci, dans le rôle de Constanze Mozart, captive par son élégance et sa grâce. Ajoutez à cela la prestation éblouissante de Vadim Sher, le pianiste virtuose qui jongle habilement entre humour et mélodies envoûtantes, rendant ainsi chaque instant magique et savoureux. Pour cette occasion spéciale, le trio a été magnifiquement accompagné par l'Ensemble Appassionato, sous la direction habile et passionnée de Mathieu Herzog.
« Mozart, mon amour » est une production du théâtre de Poche Montparnasse, où le spectacle est joué tous les lundis soir à 21h. Écrite et mis en scene par Christophe BARBIER, avec Pauline COURTIN - soprano, Vadim SHER - pianiste, Christophe BARBIER - comédien, et l'Ensemble Appassionato, dirigé par Mathieu Herzog.
Convaincre le Conseil impérial d'Autriche de restaurer la gloire de Mozart, treize ans après sa mort : telle est la mission du diplomate Von Nissen (Christophe Barbier), grand admirateur du compositeur. Constanze (Pauline Courtin), veuve de Wolfgang, accompagnée au piano par un élève du maître (Vadim Sher), vient soutenir cette plaidoirie de sa voix de divine soprane. Pour défendre le génie de Mozart, rien de mieux que sa propre musique. Le verdict est au public !
Le 5 décembre 1791, Wolfgang Amadeus Mozart s'éteint a l'âge de 35 ans, laissant son Requiem inachevé.Deux ans plus tard, Georg Nikolaus Von Nissen, diplomate danois, est nommé secrétaire à l'ambassade du Danemark à Vienne. Il y découvre la musique de Mozart, dont il devient un profond admirateur et un excellent connaisseur. En 1797, il rencontre Constanze Mozart. Il se lie d'amitié avec elle et finira par l'épouser treize ans plus tard. Au milieu de l'année 1804, date de l'intrigue, Mozart est encore dans tous les esprits mais pas reconnu comme un compositeur "officiel".
Si la plaidoirie de von Nissen auprès du Conseil impérial n'a jamais réellement existé, elle illustre la volonté de François 1er à faire rayonner son tout jeune Empire, et le travail du couple à restaurer la musique du compositeur. Durant une vingtaine d'années, la veuve puis l'admirateur ne cessent de se battre pour faire jouer, et faire éditer, l'œuvre du maître. Constanze, amoureuse autant que fanatique de Mozart, éduque ses fils dans le culte de leur père (jusqu'à donner à son cadet le prénom de "Wolfgang") et leur enseigne la musique, cherchant à faire perdurer sa lignée.
En tant que cantatrice, elle monte régulièrement sur scène pour interpréter les airs de feu son mari, jusqu'à se produire devant l'Empereur. Franz-Xaver Süssmayer, également convoqué sur scène, fut l'élève d'Antonio Salieri et l'assistant de Mozart. Pour ce dernier, il a notamment écrit les récitatifs de La Clémence de Titus. Malgré sa glorieuse carrière de chef d'orchestre, la postérité le retient pour avoir, à la demande de Constanze, achevé le fameux Requiem, bien que l'on ignore quelle part précise lui attribuer dans ce travail.
« Mozart, mon amour » est une production du théâtre de Poche Montparnasse, où le spectacle est joué tous les lundis soir à 21h.
AIRS INTERPRÉTÉS SUR SCÈNE- Extrait de la Symphonie n°1- Variations sur Ah ! vous dirais-je maman ?- Extrait du Miserere d'Allegri- Air d'Aminta dans Il re pastore- Air de Constanze dans L'Enlèvement au sérail- Deuxième air de Chérubin dans Le nozze di Figaro- Deuxième air de Zerlina dans Don Giovanni- Air de "Là ci darem la mano" dans Don Giovanni- Extrait du troisième mouvement de la Sonate n° 2 en fa majeur- Deuxième mouvement, adagio du Concerto no23 pour piano et orchestre - Deuxième air de Despina dans Cosi fan tutte- Extrait de la Fantaisie n° 397 en ré mineur- Air de Pamina dans La Flûte enchantée- Début du « Lacrimosa » dans le Requiem
Comments