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- Ferveur, contre-chants et gestes d’atelier | La Grande Musique
De Wrocław à Versailles, de Berio à Verdi, la journée a dessiné un fil : le classicisme n’est jamais une routine, il se raconte au présent, entre médailles, annonces et critiques à chaud. J’ai parcouru les colonnes – françaises et internationales – pour capter ce battement d’ailes. Voici ce qui résonne le plus juste aujourd’hui. < Retour E.Rials, rédacteur 27/10/25 Ferveur, contre-chants et gestes d’atelier De Wrocław à Versailles, de Berio à Verdi, la journée a dessiné un fil : le classicisme n’est jamais une routine, il se raconte au présent, entre médailles, annonces et critiques à chaud. J’ai parcouru les colonnes – françaises et internationales – pour capter ce battement d’ailes. Voici ce qui résonne le plus juste aujourd’hui. Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien Luciano Berio : pour Verdi, contre Puccini — À l’occasion du centenaire du compositeur, Forum Opéra signale la parution, aux Éditions de la Philharmonie, de l’intégrale de ses écrits en français : une mine où l’on croise Monteverdi, les Beatles et une réflexion sans concession sur l’opéra. J’y entends une invitation très actuelle : relire le répertoire avec des nerfs vifs, loin des cultes figés. ( forumopera.com ) ICMA 2026 : la cérémonie aura lieu à Wrocław — ResMusica annonce la ville hôte des International Classical Music Awards 2026. Derrière l’info, une tendance : l’Europe centrale poursuit sa montée en puissance, fertile en orchestres et en salles. Les prix ne font pas la musique, mais ils offrent une vitrine qui, souvent, déplace des lignes. ( ResMusica ) CRITIQUE – Concert à Aix-en-Provence — Classiquenews publie un compte rendu d’Aix : on y lit la vigueur d’un plateau qui préfère l’élan à l’emphase, dans un climat de salle gagné par le détail. J’aime ces papiers qui parlent de respiration, de grain, bref de musique en mouvement. ( classiquenews.com ) CRITIQUE – Paris, Temple du Foyer de l’Âme — Autre critique, autre acoustique : dans un temple parisien, l’écoute se resserre et le jugement se précise. L’article insiste sur l’alliage des timbres et cette clarté qui fait tout tenir. On sort avec l’impression d’avoir été assis au troisième rang. ( classiquenews.com ) Versailles annonce La Traviata (8–10 nov.) — Toujours chez Classiquenews : l’Opéra Royal déroule ses fastes verdien(ne)s. La fiche de spectacle rappelle combien le lieu change la dramaturgie – les dorures, certes, mais surtout une proximité qui durcit les enjeux. À surveiller de près la distribution des soirs. ( classiquenews.com ) Billetterie : le Louvre passe (encore plus) au tout-en-ligne — ResMusica relaie l’accélération numérique côté musées. Ce n’est pas « classique » au sens strict, mais cela touche la chaîne des publics (touristes, mélomanes de passage, familles) et donc l’écosystème des concerts adjacents. Moins de file d’attente, plus d’anticipation. ( ResMusica ) Marina Rebeka, chevalière des Arts et des Lettres — La soprano lettone est distinguée à Riga après un récital triomphal. Une médaille ? Oui, mais surtout un signe : l’opéra français rayonne quand ses interprètes en défendent la langue et l’esprit sur toutes les scènes. ( forumopera.com ) CRITIQUE – Aida (2ᵉ distribution) à l’Opéra Bastille — Concertclassic détaille la reprise parisienne : lecture scénique discutée, mais énergie vocale au rendez-vous et un orchestre qui muscle le drame. On aime quand la critique ausculte les équilibres plutôt que de distribuer des bons points. ( Concertclassic ) CRITIQUE – L’Encyclopédie à la Salle Gaveau — Même média, autre ambiance : jeunes instrumentistes, programme « Kindermusik » et une salle comble, très rajeunie. Je retiens cette phrase-sensation du papier : « une musique à voir », tant l’écoute devient geste. C’est peut-être la meilleure nouvelle du jour. ( Concertclassic ) CRITIQUE – Salome Jordania au Festival Piano en Valois — Virtuosité ardente, mais tenue de ligne : le compte rendu insiste sur l’alliage tête-cœur, exactement ce que le public réclame aux récitals d’aujourd’hui. La jeune génération continue d’installer ses repères. ( Concertclassic ) Fil-rouge : trois papiers, trois façons d’écouter — En rapprochant les critiques d’Aix, de Paris (temple) et de Bastille, une évidence : l’échelle des lieux transforme la musique autant que les choix d’interprètes. Grande salle = relief orchestral ; lieu intime = grammaire des attaques ; salle « image » (Versailles) = théâtre des proximités. C’est précisément là que la presse culturelle est utile aujourd’hui. ( classiquenews.com ) Précédent Écouter le direct Suivant
- La nuit fatale d'Henri Purcell : une porte close, une vie brisée | La Grande Musique
Londres, novembre 1695 : ivre, Henri Purcell frappe en vain à sa porte, sa femme française refuse de lui ouvrir et le laisse dormir dehors dans le froid mordant de la nuit. Cette nuit d'errance dans les ruelles londoniennes sera fatale au compositeur de 35 ans, déjà atteint de tuberculose : quelques jours plus tard, il s'alite et s'éteint le 21 novembre 1695. Le podcast de Pauline Courtin raconte avec tendresse la destinée tragique de ce génie précoce, organiste à la cour dès 21 ans, créateur du premier opéra britannique "Didon et Énée" en 1690 et du "Roi Arthur" en 1691, qui repose désormais à Westminster à quelques mètres des grandes orgues qu'il a tant fait résonner. < Retour E.Rials, rédacteur 03/11/25 La nuit fatale d'Henri Purcell : une porte close, une vie brisée Londres, novembre 1695 : ivre, Henri Purcell frappe en vain à sa porte, sa femme française refuse de lui ouvrir et le laisse dormir dehors dans le froid mordant de la nuit. Cette nuit d'errance dans les ruelles londoniennes sera fatale au compositeur de 35 ans, déjà atteint de tuberculose : quelques jours plus tard, il s'alite et s'éteint le 21 novembre 1695. Le podcast de Pauline Courtin raconte avec tendresse la destinée tragique de ce génie précoce, organiste à la cour dès 21 ans, créateur du premier opéra britannique "Didon et Énée" en 1690 et du "Roi Arthur" en 1691, qui repose désormais à Westminster à quelques mètres des grandes orgues qu'il a tant fait résonner. Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien https://www.lagrandemusique.fr/podcast-pauline-courtin Précédent Écouter le direct Suivant
- Iphigénie en Tauride à l’Opéra-Comique : Wajdi Mouawad réinvente le mythe avec intensité | La Grande Musique
Plongée dans la nouvelle production parisienne de Iphigénie en Tauride, mise en scène par Wajdi Mouawad : une tragédie lyrique revisitée, servie par Le Consort et une équipe artistique audacieuse. < Retour E.Rials, rédacteur 05/10/25 Iphigénie en Tauride à l’Opéra-Comique : Wajdi Mouawad réinvente le mythe avec intensité Plongée dans la nouvelle production parisienne de Iphigénie en Tauride, mise en scène par Wajdi Mouawad : une tragédie lyrique revisitée, servie par Le Consort et une équipe artistique audacieuse. Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien L’Opéra-Comique présentera du 2 au 12 novembre 2025 une nouvelle production d’ Iphigénie en Tauride de Christoph Willibald Gluck , dans une mise en scène signée Wajdi Mouawad . Avec cette création, le metteur en scène franco-libanais plonge le public au cœur d’une tragédie intérieure, portée par la musique lumineuse et dépouillée du compositeur allemand. Un chef-d’œuvre intemporel Créée à Paris en 1779, Iphigénie en Tauride est souvent considérée comme le sommet de la carrière de Gluck. Le compositeur y poursuit son ambition de réformer l’opéra en abandonnant les artifices du baroque pour privilégier la clarté dramatique et l’expression sincère des émotions.L’histoire met en scène Iphigénie, fille d’Agamemnon, devenue prêtresse en Tauride après avoir échappé au sacrifice imposé par son père. Chargée d’immoler tout étranger qui aborde ses rivages, elle se trouve confrontée à deux naufragés grecs, Oreste et Pylade. Sans le savoir, elle s’apprête à offrir son propre frère en sacrifice. Cette reconnaissance tardive, surgissant au bord du gouffre, transforme la tragédie en un drame de rédemption et de fraternité. Le regard de Wajdi Mouawad Wajdi Mouawad, connu pour sa capacité à mêler l’intime et le mythologique, aborde Iphigénie en Tauride comme une plongée dans la mémoire et la culpabilité. Fidèle à son style, il met en avant la puissance des silences , les ruptures, les respirations et les non-dits qui font naître la tension dramatique.Chez lui, la musique de Gluck devient un personnage à part entière , une force invisible qui accompagne le combat intérieur des protagonistes. Le metteur en scène ne cherche pas à moderniser le mythe à tout prix, mais à en révéler la part d’humanité la plus brute : celle d’une femme déchirée entre son devoir sacré et son instinct d’amour fraternel. Une distribution d’exception La distribution réunit des interprètes engagés et expressifs, à commencer par Tamara Bounazou dans le rôle d’Iphigénie, incarnation à la fois fragile et déterminée. Elle est entourée de Theo Hoffman , Philippe Talbot , Jean-Fernand Setti , Léontine Maridat-Zimmerlin , Fanny Soyer et Lysandre Châlon , formant un ensemble vocal où la clarté du texte et la précision du chant se répondent. L’accompagnement musical est confié à l’ensemble Le Consort , qui fait ici ses premiers pas dans une grande production lyrique. Sous la direction de Louis Langrée et Théotime Langlois de Swarte , l’orchestre baroque révèle toute la richesse des nuances gluckistes, où la rigueur classique se marie à une émotion d’une intensité rare. Un spectacle total Au-delà de la beauté musicale, cette production se distingue par sa recherche de cohérence entre texte, geste et image. Les décors épurés, les jeux de lumière et la sobriété du dispositif scénique renforcent le caractère intérieur du drame. Chaque élément semble participer d’un même souffle : celui d’une humanité égarée qui tente de se réconcilier avec elle-même. Une séance Relax, accessible à tous les publics, ouvrira la série de représentations le 2 novembre à 15 h, tandis qu’une rencontre avec les artistes permettra, le 8 novembre, de prolonger l’expérience au-delà du spectacle. Ces initiatives s’inscrivent dans la démarche inclusive et pédagogique que l’Opéra-Comique développe depuis plusieurs saisons. Un retour à l’essence du tragique Cette Iphigénie en Tauride s’annonce comme l’un des grands rendez-vous lyriques de l’automne. Elle offre au public parisien l’occasion de redécouvrir une œuvre fondatrice du répertoire classique sous un angle profondément humain.Loin des effets visuels ou des transpositions gratuites, Wajdi Mouawad signe ici une mise en scène à la fois claire et bouleversante, où la parole et la musique se répondent comme deux miroirs de la conscience . En confiant ce chef-d’œuvre à des artistes d’une telle exigence, l’Opéra-Comique confirme une fois encore sa vocation : faire dialoguer la tradition et la création, pour que le mythe ancien continue de résonner avec les inquiétudes du monde d’aujourd’hui. https://www.opera-comique.com/fr/spectacles/iphigenie-en-tauride Précédent Écouter le direct Suivant
- Quand l'IA compose de la musique classique en 30 secondes | La Grande Musique
Un podcast troublant révèle qu'un morceau de musique classique aux cordes majestueuses a été créé par une intelligence artificielle en trente secondes seulement. Cette prouesse technique interroge la valeur de la création artistique : peut-on être ému par une œuvre conçue sans émotion, générée par une machine qui remplace des années d'études musicales ? Le message final résonne comme un avertissement : l'homme crée les outils de sa propre obsolescence, mais il est encore temps d'agir. < Retour E.Rials, rédacteur 03/11/25 Quand l'IA compose de la musique classique en 30 secondes Un podcast troublant révèle qu'un morceau de musique classique aux cordes majestueuses a été créé par une intelligence artificielle en trente secondes seulement. Cette prouesse technique interroge la valeur de la création artistique : peut-on être ému par une œuvre conçue sans émotion, générée par une machine qui remplace des années d'études musicales ? Le message final résonne comme un avertissement : l'homme crée les outils de sa propre obsolescence, mais il est encore temps d'agir. Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien https://www.lagrandemusique.fr/le-billet-de-laurent-couson Précédent Écouter le direct Suivant
- Jean-Marc Ribes, le banquier qui joue du rock pour les Papillons blancs de Vincennes | La Grande Musique
Président de la Banque Richelieu et rocker, Jean-Marc Ribes met sa passion et ses nombreux talents au service des Papillons blancs de Vincennes, association pour enfants et adultes handicapés à Montreuil. Avec son groupe de rock il donne une grande soirée caritative le 14 janvier 2026 à l’InterContinental Paris Le Grand et un concert sur la péniche du Pont Neuf, pour financer externat et futur internat. But ultime : offrir à ces jeunes un lieu sûr, lumineux, avec soins spécialisés et chambres individuelles, pour vivre dignement après leurs parents. < Retour E.Rials, rédacteur 24/11/25 Jean-Marc Ribes, le banquier qui joue du rock pour les Papillons blancs de Vincennes Président de la Banque Richelieu et rocker, Jean-Marc Ribes met sa passion et ses nombreux talents au service des Papillons blancs de Vincennes, association pour enfants et adultes handicapés à Montreuil. Avec son groupe de rock il donne une grande soirée caritative le 14 janvier 2026 à l’InterContinental Paris Le Grand et un concert sur la péniche du Pont Neuf, pour financer externat et futur internat. But ultime : offrir à ces jeunes un lieu sûr, lumineux, avec soins spécialisés et chambres individuelles, pour vivre dignement après leurs parents. Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien Pour en savoir plus : https://www.lespapillonsblancsdevincennes.com https://banquerichelieu.com https://www.lagrandemusique.fr/podcast-laurent-poultier-du-mesnil Précédent Écouter le direct Suivant
- Bizet : la malédiction du chiffre trois | La Grande Musique
3 juin 1875, Opéra-Comique, trente-troisième de Carmen. Au troisième acte, Célestine Galli-Marié chante "La mort, toujours la mort" et s'effondre en hurlant : "Bizet est mort !" À Bougival, le compositeur vient de rendre l'âme. Georges Bizet avait trente-six ans. Trois mois plus tôt, le 3 mars, Carmen essuyait un échec retentissant devant Massenet, Gounod et Offenbach. Épuisé, il était parti se reposer à Bougival. Une baignade imprudente dans la Seine glacée déclenche fièvre et rhumatisme articulaire. Crise cardiaque fatale dans la nuit. La légende retiendra cette coïncidence glaçante : Carmen créée le troisième jour du troisième mois, Bizet mort trois mois plus tard jour pour jour. < Retour E.Rials, rédacteur 04/11/25 Bizet : la malédiction du chiffre trois 3 juin 1875, Opéra-Comique, trente-troisième de Carmen. Au troisième acte, Célestine Galli-Marié chante "La mort, toujours la mort" et s'effondre en hurlant : "Bizet est mort !" À Bougival, le compositeur vient de rendre l'âme. Georges Bizet avait trente-six ans. Trois mois plus tôt, le 3 mars, Carmen essuyait un échec retentissant devant Massenet, Gounod et Offenbach. Épuisé, il était parti se reposer à Bougival. Une baignade imprudente dans la Seine glacée déclenche fièvre et rhumatisme articulaire. Crise cardiaque fatale dans la nuit. La légende retiendra cette coïncidence glaçante : Carmen créée le troisième jour du troisième mois, Bizet mort trois mois plus tard jour pour jour. Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien https://www.lagrandemusique.fr/podcast-pauline-courtin Précédent Écouter le direct Suivant
- Granados, noyé pour l'amour d'Amparo | La Grande Musique
Le 24 mars 1916, le compositeur espagnol Enrique Granados rentre d'un triomphe américain – son opéra Goyescasovationné au Met, un concert à la Maison-Blanche. Mais à quinze heures cinquante-cinq, une torpille allemande éventre le Sussex au large de Dieppe. Repêché in extremis, Granados aperçoit sa femme Amparo en train de couler. Il replonge. Ils se noient ensemble. Le navire, lui, flottera encore : leur cabine intacte, leurs partitions retrouvées. À quarante-neuf ans, l'un des musiciens les plus originaux d'Espagne disparaît dans les eaux glacées, par amour. < Retour E.Rials, rédacteur 10/11/25 Granados, noyé pour l'amour d'Amparo Le 24 mars 1916, le compositeur espagnol Enrique Granados rentre d'un triomphe américain – son opéra Goyescasovationné au Met, un concert à la Maison-Blanche. Mais à quinze heures cinquante-cinq, une torpille allemande éventre le Sussex au large de Dieppe. Repêché in extremis, Granados aperçoit sa femme Amparo en train de couler. Il replonge. Ils se noient ensemble. Le navire, lui, flottera encore : leur cabine intacte, leurs partitions retrouvées. À quarante-neuf ans, l'un des musiciens les plus originaux d'Espagne disparaît dans les eaux glacées, par amour. Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien https://www.lagrandemusique.fr/podcast-pauline-courtin Précédent Écouter le direct Suivant
- Concert du Choeur d'hommes de Chaillot Dimanche 6 avril 2025 | La Grande Musique
A l'occasion du cinquantenaire du Choeur d'hommes de Chaillot et à la mémoire de Roger THIROT qui fut l'emblématique maître de la chorale des Petits Chanteurs de Chaillot, fut donné une représentation exceptionnelle d'oeuvres à caractère religieux de toutes époques à voix égales et à voix mixtes, A capella et avec orgue, le dimanche 6 avril 2025 à 18h, dans la Chapelle de l'école Saint Louis de Gonzague à Paris, sous la direction de Stanislas Guérin. Les interventions de Bertrand de Feydeau et les improvisations de Mathieu Courcier et de Jean Galard à l'orgue ponctuèrent l'ensemble du récital. < Retour E.Rials, rédacteur 07/04/25 Concert du Choeur d'hommes de Chaillot Dimanche 6 avril 2025 A l'occasion du cinquantenaire du Choeur d'hommes de Chaillot et à la mémoire de Roger THIROT qui fut l'emblématique maître de la chorale des Petits Chanteurs de Chaillot, fut donné une représentation exceptionnelle d'oeuvres à caractère religieux de toutes époques à voix égales et à voix mixtes, A capella et avec orgue, le dimanche 6 avril 2025 à 18h, dans la Chapelle de l'école Saint Louis de Gonzague à Paris, sous la direction de Stanislas Guérin. Les interventions de Bertrand de Feydeau et les improvisations de Mathieu Courcier et de Jean Galard à l'orgue ponctuèrent l'ensemble du récital. Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien Le Choeur d'hommes de Chaillot s'est formé il y a cinquante ans (1974). La plupart de ses membres sont issus des Petits Chanteurs de Chaillot. Certains mènent en parallèle une activité de soliste et une activité professionnelle. Cette formation polyphonique « à voix égales » donne accès à un répertoire très vaste : Motets sacrés et profanes de la Renaissance, Œuvres romantiques (Schubert, Mendelssohn, Liszt, ...) et modernes (Poulenc, Fauré, Caplet, ...), Choeurs d'Opéras, « Barbershop music » et de nombreux autres folklores locaux. Programme : Plorans ploravit (Elzéar Genet), Lucernaire, Occe Nach (Pavel Chesnokov), Seigneur de vous prie (Francis Poulenc), Stabat Mater (Jean-Baptiste Pergolèse), Pie Jesu (Maurice Duruflé), O Jesu Christe (Jacquet Van Berchem), Crucifixus (Antonio Lotti), Tenebre factae sunt (Thomas Luis da Vittoria), Resurrexi, Prologue (Stanislas Guérin), La Virgine degli Angeli (Giuseppe Verdi), Ave Maria (Thomas Luis da Vittoria), O Isis und Osiris (Wolfang Amadeus Mozart), Choeur de Pèlerins (Richard Wagner), Cantique de Jean Racine (Gabriel Fauré), et Little Babe (Benjamin Britten). https://www.cvhchaillot.org https://www.cvhchaillot.org Précédent Écouter le direct Suivant
- La musique classique accusée d'être d'extrême droite : une réponse cinglante | La Grande Musique
Un podcast répond avec véhémence aux propos d'un anthropologue entendu sur France Culture qui qualifiait la diffusion de musique classique de "bruit de fond conservateur" véhiculant des idées d'extrême droite. L'auteur rappelle que Berlioz, Beethoven et Liszt furent des révolutionnaires convaincus, que Mozart préféra la misère à la cour, que Prokofiev et Rachmaninov s'opposèrent au communisme jusqu'à l'exil, que Puccini était antifasciste et Verdi participa à la réunification italienne. La musique classique n'est pas mortifère mais "la lumière, le vent de la liberté et de l'émancipation", conclut ce vibrant plaidoyer pour un patrimoine musical trop souvent réduit à des clichés. < Retour E.Rials, rédacteur 03/11/25 La musique classique accusée d'être d'extrême droite : une réponse cinglante Un podcast répond avec véhémence aux propos d'un anthropologue entendu sur France Culture qui qualifiait la diffusion de musique classique de "bruit de fond conservateur" véhiculant des idées d'extrême droite. L'auteur rappelle que Berlioz, Beethoven et Liszt furent des révolutionnaires convaincus, que Mozart préféra la misère à la cour, que Prokofiev et Rachmaninov s'opposèrent au communisme jusqu'à l'exil, que Puccini était antifasciste et Verdi participa à la réunification italienne. La musique classique n'est pas mortifère mais "la lumière, le vent de la liberté et de l'émancipation", conclut ce vibrant plaidoyer pour un patrimoine musical trop souvent réduit à des clichés. Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien https://www.lagrandemusique.fr/le-billet-de-laurent-couson Précédent Écouter le direct Suivant
- Sacrée Musique 2025 la lumière des voix sacrées en majesté dans Paris et Ile-de-France | La Grande Musique
Un festival à la bougie entre patrimoine, émotion et voix d’exception, du 10 au 14 décembre 2025 < Retour E.Rials, rédacteur 27/09/25 Sacrée Musique 2025 la lumière des voix sacrées en majesté dans Paris et Ile-de-France Un festival à la bougie entre patrimoine, émotion et voix d’exception, du 10 au 14 décembre 2025 Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien À l’approche des fêtes de fin d’année, Paris vibrera au rythme de chants sacrés. Du 10 au 14 décembre 2025, le Festival Sacrée Musique investit Paris et l’Île-de-France avec 16 concerts illuminés à la bougie — une première édition régionale qui conjugue ferveur, patrimoine et partage. "Ce que je trouve admirable chez Sacrée Musique, c’est de faire vivre, par l’alliance de la lumière et de la musique sacrée, toutes ces chapelles, églises, basiliques et cathédrales de notre pays qui ont traversé les âges. Je pense que tous, sans exception, nous pouvons être touchés par cette beauté qui nous élève et nous fait du bien." Stéphane Bern Un écrin de patrimoine éclairé par la musique sacrée Porté par l’élan porté dans les régions sud et lyonnaise depuis cinq ans, Sacrée Musique fait son entrée en Île-de-France avec une ambition renouvelée : rapprocher le grand public de la musique sacrée dans des lieux d’exception. Le festival s’installe dans des églises et basiliques emblématiques, parfois méconnues, comme la basilique Saint-Denis ou l’église Saint-Germain-des-Prés. Ces monuments offrent un cadre saisissant : l’architecture, l’acoustique, la pénombre et les centaines de bougies confèrent aux concerts une dimension presque mystique. L’expérience vise à réveiller, par la simple lumière vacillante, un lien plus intime entre le public et les œuvres — qu’il s’agisse de polyphonies corses, de chœurs d’enfants, de gospel ou de musique baroque. Une programmation riche, exigeante et accessible Sacrée Musique ne se contente pas de juxtaposer des concerts : chaque soirée est pensée comme un moment fort, porteur de sens. La programmation réunit des chœurs prestigieux venus de toute la France, décloisonnant les genres — classique, baroque, chant du monde, gospel — pour toucher un large auditoire. Le festival s’engage aussi vers la jeunesse et les publics fragiles : la gratuité est prévue pour les moins de 16 ans, et des places sont offertes à des associations ou via des actions en milieu scolaire. Concernant les tarifs, les places sont proposées à partir de 18 € , ce qui reste raisonnable pour des concerts dans des lieux patrimoniaux. Chacun des 16 concerts s’annonce singulier, avec des formations vocales adaptées aux caractéristiques des lieux. Il y a donc fort à parier que chaque soirée proposera une atmosphère propre — respectueuse du lieu, de l’acoustique, et du public. Calendrier, lieux et portée territoriale Le festival se tient du 10 au 14 décembre 2025. Sur ces cinq jours, 16 concerts seront répartis dans Paris et sa région, afin de couvrir un maximum de territoires — avec l’idée qu’un concert ne soit jamais bien loin. Parmi les sites retenus figurent quelques joyaux du patrimoine religieux : la basilique Saint-Denis, l’église Saint-Germain-des-Prés, mais aussi d’autres lieux moins médiatisés. Le site officiel du festival indique que les horaires sont “indicatifs” et qu’il est recommandé de confirmer directement auprès des établissements concernés. Ce maillage est important : en multipliant les étapes, Sacrée Musique cherche à toucher des publics variés, dans des quartiers différents, et à valoriser le patrimoine architectural local. Enjeux et enchantement : pourquoi ce festival compte Réenchanter la musique sacrée dans l’espace urbain. Le festival propose une pratique de la musique sacrée hors de tout cadre religieux imposé, mais avec le respect de l’identité du lieu. La lumière de la bougie, les voix dans une nef, le silence des auditeurs — tout concourt à recréer une dimension transcendante. Médiation culturelle et inclusion En rendant l’accès gratuit pour les jeunes et en impliquant les écoles ou associations, Sacrée Musique mise sur la démocratisation. Il ne s’agit pas de concerts « d’élite », mais d’une fête musicale à partager. Valorisation du patrimoine et dynamisation territoriale. En investissant des églises et basiliques, certaines moins connues, le festival offre une nouvelle visibilité aux édifices. Il contribue également à l’animation culturelle locale à l’approche de Noël, à un moment où les habitants cherchent des rendez-vous sensibles. Effet d’image et rayonnement médiatique. Le parrainage de Stéphane Bern donne une visibilité médiatique non négligeable. Le positionnement “festival à la bougie / musique sacrée” est un angle éditorial fort — facilement identifiable dans les médias, dans les moteurs de recherche, et potentiellement viral pour les amateurs de belles expériences. Conseils pour les mélomanes et curieux Consultez la billetterie officielle et le programme sur le site du festival (via sacreemusique.placeminute.com ) Vérifiez les horaires et les conditions auprès des lieux — certains concerts peuvent changer ou être soumis à des contraintes logistiques. Prévoyez votre déplacement : ces concert s’étalent dans toute l’Île-de-France — pensez aux transports, aux liaisons entre les lieux. Arrivez un peu à l’avance pour profiter de l’ambiance : le silence, la lumière, l’attente font partie du rituel. Soyez attentif à la dimension sensorielle : l’écoute dans l’obscurité partielle, le reflet des bougies, la résonance de la voix dans la pierre — c’est une expérience totale. Le Festival Sacrée Musique 2025 à Paris et en région parisienne s’annonce comme un moment fort de la saison musicale. En mêlant patrimoine, émotion et engagement, il propose une redécouverte sensible de la musique sacrée sous un jour inédit. Pour les amateurs de classique, les curieux de musique liturgique ou simplement les amoureux d’expériences musicales marquantes, ce festival est une invitation à rallumer la flamme — au sens propre comme au figuré. https://sacreemusique.com Précédent Écouter le direct Suivant
- Concert exceptionnel Gloria de Vivaldi Vendredi 16 mai et Dimanche 18 mai 2025 | La Grande Musique
Concert exceptionnel Gloria de Vivaldi Vendredi 16 mai 20h30 et Dimanche 18 mai 2025 17h < Retour E.Rials, rédacteur 05/05/25 Concert exceptionnel Gloria de Vivaldi Vendredi 16 mai et Dimanche 18 mai 2025 Concert exceptionnel Gloria de Vivaldi Vendredi 16 mai 20h30 et Dimanche 18 mai 2025 17h Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien L'orchestre Petites Mains Symphoniques a le plaisir de vous convier à un moment musical exceptionnel autour du Gloria de Vivaldi , interprété par un orchestre de jeunes musiciens et les chœurs des Petites Chanteurs de Saint-Louis de Paris et la Maitrise du Conservatoire de Saint-Cloud. Programme Gloria de Vivaldi Duos baroques de Haendel et Purcell Concerto pour violon de Laurent Couson, soliste David Castro Balbi 📅 Vendredi 16 mai à 20h30 📅 Dimanche 18 mai à 17h00 📍 Basilique Sainte-Clotilde , 23B Rue Las Cases, 75007 Paris Une expérience musicale puissante, portée par la fraîcheur de la jeunesse, à partager en famille ou entre amis. Réservation : https://www.helloasso.com/associations/les-petits-chanteurs-de-saintlouis-de-paris/evenements/gloria-de-vivaldi-16-18-mai-2025?utm_source=brevo&utm_campaign=202505%20NEWSLETTER&utm_medium=email https://www.helloasso.com/associations/les-petits-chanteurs-de-saintlouis-de-paris/evenements/gloria-de-vivaldi-16-18-mai-2025?utm_source=brevo&utm_campaign=202505%20NEWSLETTER&utm_medium=email Précédent Écouter le direct Suivant
- Octobre médiéval à Saint-Denis : quand la musique ancienne fait vibrer les pierres gothiques | La Grande Musique
Une immersion en cinq concerts de musiques médiévales répartis tout au long du mois au cœur de la Basilique Saint-Denis, pour célébrer le Moyen Âge par le son et la parole. < Retour E.Rials, rédacteur 04/10/25 Octobre médiéval à Saint-Denis : quand la musique ancienne fait vibrer les pierres gothiques Une immersion en cinq concerts de musiques médiévales répartis tout au long du mois au cœur de la Basilique Saint-Denis, pour célébrer le Moyen Âge par le son et la parole. Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Pinterest Copier le lien À l’automne 2025, la Basilique cathédrale Saint-Denis propose une nouvelle édition de son festival Octobre médiéval , un événement désormais bien ancré dans le paysage musical parisien. Au programme : cinq concerts de musiques médiévales répartis tout au long du mois, ainsi que deux conférences visant à éclairer le contexte historique, artistique et spirituel de cette période fascinante. Un écrin monumental pour une musique intemporelle Située aux portes de Paris, la basilique Saint-Denis n’est pas un décor anodin. Lieu chargé d’histoire — nécropole royale, monument gothique fondamental, témoin de plus de quinze siècles — elle offre un cadre à la fois spirituel, architectural et sonore d’exception. Le lieu, magnifié par son acoustique, invite l’auditeur à redécouvrir la musique médiévale non pas comme un objet de musée, mais comme une parole vivante, dialoguant avec le silence des voûtes. Pendant ces cinq rendez-vous, les ensembles — tous reconnus pour leur maîtrise du répertoire ancien — précéderont à l’issue de leur concert une présentation de leurs instruments ou des clés de lecture, favorisant l’échange avec le public. Cette dimension pédagogique ajoute une valeur précieuse à l’expérience musicale. Un voyage en cinq étapes musicales 7 octobre, 20h — « Les trouvères entre ciel et terre, sur les traces d’Aliénor… » (Ensemble Alla Francesca) Ce concert propose une traversée du XIIᵉ et XIIIᵉ siècle, à travers des chansons de trouvères liées à la figure d’Aliénor d’Aquitaine et à sa descendance. L’ensemble Alla Francesca, composé de voix et d’instruments anciens — cistre, harpe-psaltérion, vièle, luth, etc. — explore les territoires poétiques du temps médiéval, mettant l’accent sur l’éloquence du texte et la finesse des accompagnements. 11 octobre, 17h — « Sur les pas de Marie » (Ensemble Rue des Chantres) Dans un programme axé sur les manuscrits parisiens des XIIᵉ et XIIIᵉ siècles, l’ensemble Rue des Chantres (fondé par d’anciens chantres de Notre-Dame) fait résonner des polyphonies mariales mêlées à des chants grégoriens. Le concert sera accompagné de projections visuelles (manuscrits, iconographie, traduction) pour éclairer les choix musicaux et littéraires. 18 octobre, 16h30 — « Ay ! Amours… » (Les Métamorphoses de l’Amour) Ici, le thème central est l’amour courtois aux XIVᵉ et XVe siècles. Le programme mêle poèmes et musiques de divers horizons — France et Italie — avec des œuvres de Guillaume de Machaut, Johannes Ciconia, Guillaume Dufay, ainsi que des pièces instrumentales. L’ensemble, formé de musiciennes passionnées, cherche à traduire les inflexions intimes du sentiment amoureux. 25 octobre, 16h30 — « Beles, Belles… » (Diabolus in Musica) Ce concert plonge dans les « chansons de toile » du XIIIᵉ siècle, poèmes lyriques dans lesquels une dame brode ou tisse tout en déplorant l’absence de l’aimé. L’ensemble Diabolus in Musica, déjà bien installé sur la scène médiévale, offre un programme raffiné où se conjuguent poésie, mélodie et délicatesse d’interprétation. 31 octobre, 20h — « Odyssée pour deux voix sœurs » (Dialogos) Clôture poétique et spirituelle : deux voix explorent ici le répertoire liturgique médiéval — plain-chant, premières polyphonies (Winchester, École de Notre-Dame…) — mis en miroir avec des textes contemporains. L’ensemble Dialogos, dirigé par la musicienne-musicologue Katarina Livljanić, donne à entendre une musique à la fois ancrée et ouverte, entre ferveur, questionnement et émotion. Aux confins de la musique et de l’histoire Les conférences viennent enrichir cette série musicale de réflexions érudites : Jeudi 9 octobre, 19h30 — « Musique & arts liturgiques au temps d’Hilduin, abbé de Saint-Denis » Le musicologue Jean-François Goudesenne (IRHT–CNRS) explore la production musicale et liturgique autour de l’abbé Hilduin (début du XIᵉ siècle), une figure clef dans l’histoire de l’abbatiale et de son rayonnement intellectuel. Lundi 13 octobre, 19h30 — « Le mystère des reliques de saint Denis » La professeure Anne-Marie Helvétius (Université Paris 8) propose une plongée dans les aspects cultuels et symboliques liés au culte des reliques, une composante essentielle du patrimoine spirituel et architectural de la basilique. Ces deux interventions permettront aux mélomanes comme aux amateurs d’histoire de mieux situer les œuvres interprétées dans leur contexte, de comprendre le rôle liturgique de la musique au Moyen Âge, et d’éclairer le lien intime entre foi, pouvoir et création artistique. Pourquoi ne pas manquer Octobre médiéval ? Cette nouvelle édition promet des moments forts, à la fois intellectuels et sensibles. Elle donne à entendre des musiques rarement données sous cette ampleur en Île-de-France, interprétées par des ensembles engagés dans une recherche exigeante. Le tarif d’entrée débute à 11 €, rendant l’accès possible pour un large public. Au fil de la programmation, se dessine un portrait vivant du Moyen Âge — non pas figé, mais vibrant d’enjeux esthétiques, spirituels et émotionnels. Entre chanson profane et musique sacrée, entre poésie courtoise et chant liturgique, cette saison 2025 de l’Octobre médiéval invite chacun à la découverte de l’“autre musique” du passé — tout en résonance avec nos questionnements contemporains. Pour participer à cette traversée musicale, il suffit de réserver sa place (disponible via le système national des monuments) et de se laisser emporter par la voix des siècles dans le silence solennel des voûtes gothiques. https://www.saint-denis-basilique.fr/agenda/octobre-medieval/concerts-de-musiques-medievales Précédent Écouter le direct Suivant









